Intro James Miller

Manistique, capitale de l' Imperium Manistique. Petit territoire occupant la moitié Est du défunt état du Michigan. Celui-ci est controlé en totalité par le second plus grands manufacturier d'armes et d'armures en Amérique du nord, Wellington Industries par le biais de consuls et magistrats nommés par les hauts-dirigeants de la corporation, qui agit au titre de sénat. Leurs éternel rival, Northern Gun, occupant la partie ouest de l'ancien état du Michigan, dont les quartier généraux sont basés à Ishpeming, venaient tout juste de leur porter un dur coup qui risquait d'augmenter encore d'avantage l'écart séparant les deux manufacturiers. En effet, Northern Gun venait tout juste de battre Wellington Industries pour l'obtention d'un important et lucratif contrat pour la Coalition State d'Iron Heart, située dans l'ancienne province Ontarienne, troisième état de la coalition en terme de grosseur après Chi-Town et Free Quebec. Si les choses ne bougaient pas, et très vite, Wellington Industries était en voie d'être supplantée par d'autre manufiacturiers montants tels Ultra-Tech Incorporarted, Wilk's et Golden Age Weaponsmiths.


Du haut de la tour à bureaux ou il travaillait, Robert Browning, se tenait debout, face au mur de vitre qui constituait la facade du batiment. Il observait le temps pluvieux au dehors. Il adorait la pluie, elle qui fesait disparaître les traces et camouflait les preuves. À 34 ans, il était le plus jeune manager exécutif senior que la compagnie n'avait jamais eu. Et s'il gagnait le pari qu'il s'apprêtait à faire, il serait bientôt directeur. Vice-Président, même! La compagnie avait besoin d'idées ambitieuses pour espérer rester dans la course avec Northern Gun. Et de l'ambition, Robert n'en manquait certainement pas.

Il se retourna pour faire face de nouveau à l'homme qui était assis sur le sofa. Il lui adressa la parole sur un ton neutre, mais ferme:

"J'imagine que vous savez ce pourquoi je vous ait appelé ici, n'est-ce pas M. Miller? J'ai entenu du plus grand bien de vos talents. Et il se trouve que j'aurait besoin de ces talents pour un besoin bien précis."

James semblait regarder d'un air désintéressé la pièce, alors qu'en fait il prenait grand soin de noter tous les appareils electroniques de détection et d'enregistrement qu'il pouvait y avoir. Il avait bien hâte de voir ce que ce M.Browning pouvait bien vouloir de lui. Cette fois-ci, son enquête préalable n'avait pas été très fructueuse. Vu le jeune age de son interlocuteur, il n'avait pas trouvé beaucoup d'information sur lui. Sans doutes que son haut niveau hiérarchique dans la compagnie n'avait pas beaucoup aidé. Il semblait que les experts en renseignement devenaient de plus en plis aptes a camoufler les informations dans les grandes corporations. James n'aimait pas vraiment quand il ne savait pas exactement a qui il avait a faire ou dans quoi il s'embarquait. Par contre, un contrat comme ce qui pouvait sortir d'un entretien avec cet homme pourrait être très payant et pourrait lui donner une porte d'entrée pour plusieurs autres contrats de haut niveau.

Il croisa donc le regard de ce Robert, lui sourit, et dit:

-Et pour quel besoin auriez vous besoin de mes talents, M.Browning?

"Je vais être franc et direct avec toi. Et en fait la situation est très simple. Tu n'est probablement pas sans savoir que Wellington Industries est en perte de terrain par rapport à Northern Gun. En fait c'est notre place en tant que second manufacturirer d'armes et d'armures qui est menacé."

Il prit une courte pause et continua:

"Il y a plusieures rumeurs ces temps-ci que Northern Gun aurait réussi à faire de la rétro-ingénérie d'une armure à camouflage actif. Technologie qu'ils auraient copié...de Naruni Enterprises, avec tout ce que ca implique... Les faits sont que nous savons de source sûre que Northern Gun a bel et bien réussi à répliquer cette technologie avec un prototype, mais qu'ils n'ont pas encore amorcés la production. Et c'est exactement la où tu entrerais en jeu."

"Toujours intéressé?", lanca-t-il avant de continuer plus loin.

-J'ai entendu parlé de ces armures, de vrai petits bijoux de technologie! Oui, je suis intéressé par ton histoire, qu'attends-tu de moi?

"Bien simple. Il s'agit d'infiltrer l'endroit, localiser et "requisitioner" les blueprints de laditte armure, détruire toute copie existante et finalement revenir ici me livres ces plans. Le tout, sans se faire repérer ni laisser de traces, de préférence. Rien de trop difficile pour quelqu'un comme vous, n'est-ce pas?"

"Coté salaire, maintenant, je vous offres 4 millions de crédits universels. Et puisque je suis le genre de personne qui sais reconnaître le talent à sa juste valeur lorsqu’il le rencontre, j'offre également un bonus de performance d'un million si vous ne vous faire pas repérer et que vous ne laissez aucunes traces."

-Je pourrais réquisitionner les blueprints et détruire les copies existantes des blueprints que je serais en mesure de repérer, mais je ne peux garantir qu'aucune copie ne m'échappera. Si un des scientifiques à décidé de le copier à la main et de le ramener chez lui, ou un truc du genre, ce sera impossible pour moi de le savoir. Je ferais au mieux de mes capacités en ce sens par contre, ne vous inquiétez pas.

-Qu'en est-il du prototype? Et qu'un est-il des scientifiques ayant réussi à faire cette rétro-ingénierie? Vous savez bien sûr que là où ils ont réussi une fois, ils réussiront certainement une seconde fois...

-Le salaire que vous m'offrez me va. Je vous demande une avance d'au moins un million de crédits dès maintenant, pour couvrir mes dépenses liées à cette mission et pour avoir une preuve de votre sérieux. Je vous rembourserais le montant qu'il me restera, advenant le cas improbable d'un échec de la mission.

-Bon, premièrement, pour les copies, ca me va. De toutes facons, il ne doit pas y en avoir des tonnes. Et même les copie physique officielles sont toujours enregistrés sur le réseau de l'entreprise. Alors, les retrouver ne devrait pas poser un problème.

-Et dantre! J'oubliait le prototype. Le détruire suffira, à moins que vous jugiez avoir l'opportunité de nous le ramener. Cela nous sauverait bien sur du temps et de l'argent, mais ce n'est aucunement une nécessitée. Et bien sur que leur ingénieurs réussiront à recréer cette armure. Mais d'ici la nous auront déjà commencé la commercialisation du produit, ce qui leurs coupera l'herbe sous les pieds. Et puis, ce n'est pas comme si l'ont pouvait faire disparaître une équipe d'ingénieurs de haut calibres sans laisser de trace qu'en claquant des doigts.

-Et finalement je ne voit aucun inconvénient à votre requête. Ce sera fait dès que vous quitterez cet édifice. Vous n'avez qu'a faire scanner votre carte universelle à la réception.

-D'accord, merci! Je vais faire aussi vite que possible.

*James se lève et serre la main de Robert, puis quitte l'édifice. Beaucoup de travail l'attendait avant de pouvoir s'infiltrer chez Northern Gun!*

-Parfait! Bonne chance!

En lui serrant la main, Robert lui avait laissé un petit périphérique de storage électronique. Et, tel que promis, James se retrouva bel et bien avec 1 millions de crédits rajouté à sa carte une fois sorti de l'édifice.

Avec l'avance d'un million de crédit qu'il avait obtenu, James fît le plein d'équipement, s'achetant certain items qui avaient dequoi faire rougir d'envie les mercenaires les mieux payés: un ordinateur P-3000 optimisé pour le piratage, intercepteur d'onde à téléphone cellulaire incorporé à l'ordinateur, une armure furtive à camouflage actif de Naruni Enterprises, 8 lbs de plastique MD NG 4, un Zapper Gun d'UTI ainsi qu'un pisto-laser C-18 des CS et autre nécéssaire d'infiltration.

S'étant trouvé un transport jusqu'a Ishpeming ainsi qu'un repère sans difficultée, James réussi à identifier l'immeuble servant de siège social à Northern Gun. Haut de 500 mètres et construit en forme de quasi demi-cylindre dont le haut était tronqué créant ainsi une pente decendante de 45 degrés du rayon extérieur vers le rayon intérieur, l'immeuble offrait d'ailleur une illumination impressionante durant la nuit. D'après les plans que Robert lui avait fourni, il y avait également 8 étages aux sous-sols.

Après avoir installé divers éléments de sécurité dans son repère et s'être assuré de posséder diverses identités lui permettant de circuler sans problème dans la ville, James commença sa collecte d'informations pré-infiltration.

Il pouvait faire la première étape de chez lui. Après avoir bien révisé que tous ses appareils et logiciels étaient correctement ajustés pour le rendre intraçable, le protéger et l'aider pour ce qu'il aurait à faire (ses fonds lui permirent de s'acheter ce qui se vendait de mieux dans ce genre d'équipement), il plongea dans la "grid": cet incroyable réseau des réseaux. Dans ce monde virtuel, une quantité incroyable d'information était accessible à qui savait où aller la chercher. Ce n'était toutefois pas sans dangers, mais dans ce monde, James pouvait être aussi discret et invisible qu'il l'était dans la réalité.

Il savait que les informations qu'il souhaitait le plus trouver (les détails de la sécurité du complexe) seraient particulièrement bien protégés. Il devait trouver les horaires des gardes, les itinéraires des rounds de garde, le type de matériel utilisé dans la sécurité, la formation des gardes, bref tout ce qui pourrait lui être utile concernant l'aspect sécurité et détection des intrus. Il devait également tenter de trouver (si cette information était disponible sur la grid) où le prototype et les plans seraient gardés.

Avec un dernier regard à ses appareils, il brancha le câble dans son headjack (fraichement installé) et plongea!

Le champs de vision de James distorda, donnant l'impression qu'il s'étirait sur les cotés et que le centre s'éloignait. Tout devint noir un instant, puis James se retrouva dans un espace sur-réel, vaste et infini. Cette mer digitale ne consistait, à sa base, que d'un fond noir et d'un sol démarqué par un simple quadrillage vert, de là venant l'expression "grid". Cette simplicité se perdait rapidement, par contre, avec les millons, les milliards de paquets de donnés, ayant la forme de petit cubes voyageants rapidement d'un endroit vers un autre suivant des trajectoires rectilignes. Certain de ces flux de donnés étaient également sécurisé par des tunnels, plus ou moins épais, d'ICE, un système passif de défense, qui avait la capacité de contre-attaquer aux attaque extérieures. Même si tout ce mouvement de donnés suivaient en vérité un ordre précis et logique, l'on ne pouvait s'empêcher d'y remarquer plutot le chaos se dégageant du processus avec ces donnés partaient et revenaient au gré de la démande des utilisateurs. Heureusement, par la simple force de la pensée, un utilisateur connecté neuralement sur la grid, pouvait simplement et aisément trouver la destination générale qu'il cherchait.

Ayant fait quelque tests auparavant pour être bien certain de maitriser sa connection headjack, James était très à l'aise pour se prommener dans cet environnement. Il visualisa donc ce qu'il cherchait: "l'index" des données stockées de Northern Gun. Il verrait bien comment il serait protégé quand il y serait rendu.

Au lieu que ce soit lui qui ait à se déplacer à l'intérieur de ce cyber-espace, il y avait l'impression du contraire; que c'était tous les allentours qui se déplacaient sous ses pieds.
En peu de temps, James, en identifiant les données dans ses allentours, put déterminer facilement qu'il se trouvait maintenant sur les serveurs publiques de Northern Gun.

Il se retrouva face à un énorme mur de couleur bleue qui semblait s'élever à l'infini. C'était la représentation graphique de l'ICE qui protégait les données confidencielles de Northern Gun contre les intrusions. Il suffisait d'y toucher, de l'effleurer, et l'on risquait de déclencher ses protocoles de contre-attaques. Ceux-ci avaient le potentiel de causer un backlash dans l'ordinateur ou le cerveau d'un utilisateur qui, dépendament du cas, pouvait griller les circuits de la machine...ou bien bruler quelques neurones de la personne en question. Heureusement pour James, il avait en sa possession une panoplie de programmes pour l'aider à contourner ce premier niveau de défense.

Sentant le petit thrill qui accompagnait toujours ses séances de hacking, James activa son isolator, puis fit une brèche dans la barrière ICE avec son tunneller. Ses programmes répondaient merveilleusement bien. La haute qualité du matériel qu'il avait acquis lui donnait un temps de réponse appréciable.
Il passa rapidement la brèche, puis s'assura qu'aucun sentry ne l'attendait directement de l'autre côté. Voyant que la voie était libre, il désactiva son tunneller et son isolator, s'engageant dans le labyrinthe protégeant l'index. Il savait qu'il devait se rendre au centre pour trouver ce qu'il cherchait et que des sentrys le patrouillaient en permanence. Il devrait faire très attention, mais traîner trop longtemps pourrait lui attirer des ennuis. Il s'engagea dans le labyrinthe espérant que tout irait bien...

L'énormité et la complexité du labyrinthe fit que James se retrouva perdu assez rapidement, ayant seulement suffisament le sens de l'orientation pour se rapeller la direction du centre du labyrinthe. Il avait jusqu'a présent appercu 2 sentrys touner un coin, sans qu'il ne se fasse repérer, toutesfois.

Cela prenait beaucoup trop de temps. Il n'aimait pas employer la méthode forte, mais face à un labyrinthe aussi complexe, il n'avait pas vraiment le choix. Il espérais que son matériel serait assez efficace pour aller à une vitesse acceptable.

Il commença à se faire un chemin en direction du centre, en perçant les murs, les uns après les autres, avec son tunneler. Il continuait à faire bien attention à ne pas se faire voir par une sentry.

Alors qu'il passait le troisième mur, un sentry passa juste devant lui alors qu'il était encore dans le tunnel. Il ne le remarqua pas et continua sa route, tournant un coin un peu plus loin.
Après une quinzaine de murs, James étais maintenant tout près du but. Toutesfois, la sphère blanche lumineuse d'une sentry tourna soudainement un coin et prît James par surprise.
La lumière de la sphère devint bleuté, signifiant qu'elle avait commencer le processus d'identification de "l'objet" se tenant devant elle

James ne pouvait simplement pas laisser la sentry l'identifier et alerter tout le système. Il utilisa son freezer aussi vite qu'il put, espérant que ce serait assez rapide.

La sentry s'immobilisa soudainement dans les airs, comme si elle était gelée sur place. Puis, la couleur de la sphère lumineuse constituant le "corps" de la sentry retourna au blanc, signe qu'elle s'était réinitialisée. Peu de temps après, James arriva enfin au centre du labyrinthe. Il y trouva l'index des archives des serveurs sécurisés de Northern Gun ainsi que le plan du labyrinthe dans ce qui ressemblait à un gros cube de données de couleur bleue et faisant deux fois la hauteur de James, et lévitant d'un mètre dans les airs.

James pris le plan du labyrinthe, puis toutes les informations sur la sécurité de northern gun qu'il put trouver. Il chercha ensuite la localisation du prototype physique et des plans physiques du prototype. Il pris une copie des plans, détruisit toutes les autres copies, effaça les traces de ses recherches, puis il retourna dans le laburinthe. Il devait partir au plus vite avant que quelque chose ne tourne mal, il analyserais les données volées plus tard.

Sur le chemin du retour, tout se passa bien, James se trouvait maintenant presque devant l'imposant mur d'ICE jusqu'a ce qu'une sentinelle tourne un coin et ne vienne lui barrer la route. Par pure malchance, une seconde arriva derrière lui, et s'immobilisa à 15 pieds de lui.
Pris en souricière, James n'avais pas aucune autre issue pour s'échapper que de forcer son chemin jusqu'au mur. La couleur des deux sentinelles était devenue bleue.

Évidemment, ce ne pouvait pas être aussi facile... N'ayant pas vraiment d'option lui permettant d'éviter une alarme, James freeza la sentry devant lui, puis s'enfuie vers la sortie, espérant pouvoir devancer l'autre sentry. Il n'avait pas vraiment le goût de se faire brûler le cerveau aujourd'hui...

La deuxieme sentry vira au rouge et se mit aussitot à sa poursuite. Alors que James était maintenant face au mur d'ICE, 5 sentry se dirigaient vers lui et d'autres allaient probablement arriver sous peu. Grace à sa vitesse extraordinaire, James réussi sans trop de mal à distantcer la sentry qui était derriere lui, qui était maintenent à 30 pieds de lui. La seule sentry qui posait un danger immédia se trouvait à 10 pieds sur ca droite.

Aye Aye Aye, d'où sortait toutes ces sentrys?? N'ayant pas de temps à perdre, James freeza la sentry problématique et n'utilisa que son tunneler sur l'ICE. De toutes façons, l'alarme était déjà donnée...

Dès qu'il fut de l'autre côté de l'ICE, il quitta la grid, soulagé d'être en un morceau et d'avoir toutes ses neurones. Il copia rapidement toutes les données volées dans un fichier encrypté sur son ordinateur handheld personnel, puis ferma tous ses appareils, pour être certain d'éviter toute détection.

Il se pris un petit 2 minutes de relaxation, puis se fit une copie numérique encrypté au mieux de ses capacités, sur un support physique spécial, qui était conçu pour s'auto-détruire si on tentais de le hacker ou de violer son intégrité physique.

James l'empaqueta dans une petite oeuvre d'art, puis dans un coffret protégé contre les scans, barré par une serrure numérique. Il mit le coffret dans une valise plus normale, pris une de ses identités, puis alla voir la compagnie de livraison inter-urbain la plus sécuritaire, fiable et rapide qu'il pu trouver. Il s'agissait en fait d'un petit groupe, armés jusqu'aux dents et ayant un véhicule rapide, robuste, et lui aussi très armuré et armé à leur disposition. Leur réputation semblait bonne. James leur confia la valise, leur demandant de la livrer à l'adresse de dépôt convenu avec Robert.

Il retourna ensuite chez lui et commença l'analyse des informations de sécurité de Northern Gun.